A l’hôpital, la musique atténue l’anxiété de l’enfant et crée un environnement favorable à son mieux être. Le temps d’une chanson, l’hospitalisation est dédramatisée et pour certains parents, le sentiment d’isolement est rompu.
La musique apporte à l’enfant du réconfort et cette présence enveloppante et chaleureuse dont il a besoin pour recréer des liens avec l’extérieur, mais aussi avec lui-même : mieux accepter son hospitalisation, ne pas la vivre comme un traumatisme.
Qui dit jeu dit plaisir : apporter joie, humour, c’est aussi lutter contre le stress engendré par la maladie et l’hospitalisation. L’enfant à qui on propose de jouer de la musique se découvre parfois musicien pour la première fois, explorant des instruments qu’il n’a jamais vus, comme les percussions, la flûte à coulisse, la kalimba…
Chanson La trouille
Paroles Véronique Lesergent, Musique Marie Laure Fraysse
Il paraît que j’ suis un trouillard,
Un vrai poltron, un grand froussard
Que j’suis sensible comme un chat noir
Et ça me vaut bien des déboires
Quelle horreur !
Maman, dis-leur (moi) que c’est pas vrai
Que j’ suis pas peureux, s’il te plaît
Du courage, j’voudrais en avoir
Mais tout m’affole et c’est rasoir !
Alors dans ma tête je me dis…
Refrain
Pas de raison d’avoir la trouille
Quand (si) j’ai peur, y’a tout qui s’embrouille
Pas de raison d’avoir la frousse
A mes peurs, je dis « pouce »
Pas de raison d’avoir la pétoche
Toutes mes peurs, j’les mets dans ma poche
Le danger, j’l’avais imaginé.
Des gens arrivent à la maison
Des inconnus ! Pour quelle raison ?
J’ veux pas les saluer, ni les voir
Ils posent des questions, veulent savoir
Quelle horreur !
Maman, dis-leur que j’ suis pas là
D’toute façon j’ les embrasserai pas
Ils sont gentils ? Comment savoir ?
D’accord je m’approche, juste pour voir.
(Alors) tout en avançant, je me dis… Refrain
Le soir arrive et ça m’fait peur
La nuit va tomber, quel malheur !
Je ne peux pas dormir dans le noir
Ouvrir grand les yeux, ne rien voir
Quelle horreur !
Maman, je t’en prie, n’éteins pas !
La veilleuse ne suffira pas
Il y a des ombres dans les coins noirs
Des bêtes affreuses aux grandes mâchoires
(Alors) Pour m’endormir, je me dis… Refrain